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Vous avez un doute sur l'attitude à adopter face à la diversité au sein de CARGO ou à l'extérieur ?
N'hésitez pas à utiliser nos fiches réflexes pour être plus à l'aise sur certaines thématiques que vous ne connaissez pas ou que vous ne maîtrisez pas encore.
Nos fiches réflexes ont été créées par notre Pôle inclusion et diversité
Réflexes à adopter avec les personnes ayant un handicap moteur pratiquant debout :
Je garde en mémoire que la plupart des handicaps ne sont pas visibles.
Certaines personnes, telles que IMC (Infirme Moteur Cérébral) ou hémiplégiques, peuvent avoir des difficultés d'élocution mais gardent toutes leurs facultés intellectuelles et cognitives. J'évite donc d'adopter une attitude infantilisante en m'adressant à elles.
Pour certains handicaps, le périmètre de marche peut être diminué, ou le déplacement peut être une source de difficulté. Je n'hésite pas à proposer une main ou une épaule pour accéder au lieu de pratique, ou à proposer de porter le matériel de la personne concernée.
Je tâche de tenir compte d’une possible fatigabilité des sportif·ve·s handis qu’iels n’expriment pas toujours facilement.
Pour les sports collectifs le choix du poste au sein d’une équipe doit être discuté en fonction des capacités et difficultés des membres concernés. Je fais donc en sorte de m’assurer que le poste proposé à la personne en situation de handicap lui convient.
L’émotivité peut s’observer chez les personnes porteuses de certains handicaps. Je reste donc à l’écoute pour leur donner confiance.
Réflexes à adopter avec les personnes en fauteuil roulant :
Je ne prends pas en main le fauteuil sans en avoir demandé la permission auprès de la personne concernée.
Lors des transferts (passage de la personne du fauteuil de ville au fauteuil de sport), je communique au préalable avec la personne pour savoir comment on doit l’aider pour éviter tout accident ou action maladroite. Exemple : si j’aide une personne en fauteuil roulant à franchir une marche, j’évite absolument de soulever l’avant du fauteuil car il y a un risque de basculement du fauteuil vers l’arrière.
Je fais en sorte de ne pas entraver l'accessibilité des infrastructures et aménagements : entrée, toilettes, douches, vestiaires, etc.
Je tâche de tenir compte d’une possible fatigabilité des sportif·ve·s handis qu’iels n’expriment pas toujours facilement.
Pour les sports collectifs le choix du poste au sein d’une équipe doit être discuté en fonction des capacités et difficultés des membres concernés. Je fais donc en sorte de m’assurer que le poste proposé à la personne en situation de handicap lui convient.
L’émotivité peut s’observer chez les personnes porteuses de certains handicaps. Je reste donc à l’écoute pour leur donner confiance.
Réflexes à adopter avec les personnes avec un handicap auditif :
Si je m’adresse à une personne malentendante, je m’assure d’être bien en face d’elle pour lui parler, j’articule bien. Si la lecture labiale n’est pas efficace, je cherche une stratégie de compensation telle que l’écriture : une feuille de papier, une ardoise ou un téléphone portable.
Je ne tiens pas pour acquis que la personne pratique la Langue des Signes Française (LSF). En réalité, peu de personnes malentendantes pratiquent la LSF.
Je retranscris les signaux sonores (sifflets, alarme, ...) par un code gestuel défini avec la personne concernée.
Je tâche de tenir compte d’une possible fatigabilité des sportif·ve·s handis qu’iels n’expriment pas toujours facilement.
Pour les sports collectifs le choix du poste au sein d’une équipe doit être discuté en fonction des capacités et difficultés des membres concernés. Je fais donc en sorte de m’assurer que le poste proposé à la personne en situation de handicap lui convient.
L’émotivité peut s’observer chez les personnes porteuses de certains handicaps. Je reste donc à l’écoute pour leur donner confiance.
Réflexes à adopter avec les personnes avec un handicap visuel :
J’aide la personne à se familiariser avec les lieux de pratique : accès à l’infrastructure, au terrain, aux toilettes, à la douche, etc.
Lorsque je m’adresse à une personne déficiente visuelle, je cite le prénom de la personne malvoyante puis je m’identifie.
Exemple : Si Delphine est valide et Benoît est malvoyant, on dira : « Salut Benoît, c’est Delphine, tu vas bien ? »
J’évite le mot « attention » car il est trop vague. A la place, je décris la situation ou je guide directement la personne en utilisant les mots « stop », « accélère », « gauche », « droite », « marche montante », « marche descendante » , etc.
J’ai recours à des adaptations techniques ou humaines afin de faciliter la pratique : utilisation de chasubles (ou ballons, volants, etc.) de couleur fluorescente ; réglage de l’intensité lumineuse ; lecture à haute voix des consignes, du score ou de tout autre type d’information.
Je tâche de tenir compte d’une possible fatigabilité des sportif·ve·s handis qu’iels n’expriment pas toujours facilement.
Pour les sports collectifs le choix du poste au sein d’une équipe doit être discuté en fonction des capacités et difficultés des membres concernés. Je fais donc en sorte de m’assurer que le poste proposé à la personne en situation de handicap lui convient.
L’émotivité peut s’observer chez les personnes porteuses de certains handicaps. Je reste donc à l’écoute pour leur donner confiance.
Réflexes à adopter avec les personnes non-cis ou trans :
De manière générale, il est recommandé de demander à toute personne que l’on rencontre quel pronom elle préfère pour la désigner à la troisième personne. Je fais donc en sorte d’appliquer cette recommandation à toute personne.
J’évite le terme « transsexuel, transsexuelle », désormais caduque. A connotation médicalisée et pathologisante, il se réfère par définition à un changement de sexe (« trans » + « sexuel »), qui ignore toutes les personnes trans qui ne prennent pas d’hormones.
J’évite de demander si la personne a été opérée.
Je respecte son choix de vestiaires, douches et toilettes. Ces lieux sont d’une importance particulière pour les personnes transgenres. Certains lieux de pratique proposent des espaces neutres ou non-genrés, d’autres pas. Par conséquent, je veille à ce que les aménagements proposés par l’infrastructure ne soient pas une source de gêne.
Je respecte les principes énoncés par la Charte Sport et Trans signée par CARGO et disponible sur le site.
La Fédération Sportive LGBT+ a édité le Carnet Inclusion. Ce carnet a pour ambition de favoriser l’inclusion et la diversité dans la pratique du sport. De s’enrichir des connaissances et bonnes pratiques sur les discriminations rencontrées dans l’univers du sport. Et d’être une source d’inspiration et d’informations permettant de tendre vers une société respectueuse de tou·te·s.